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lundi 23 avril 2012

Alzheimer, ce caveau d'un environnement







Résumé
Mémoire comme génétique sont dépendants de la plasticité du sujet. La vieillesse est un temps d'expériences inédites,  mais son sociétal actuel est tentative euthanasique biopolitique, par l'enfermement des "sans-plus-de-force-de-travail". Quelle est la part de la fibrille, quelle est la part de la relégation sociale dans la "maladie" d'Alzheimer, ce caveau d'un environnement ? Chacun dispose, dans une globalité oxydable, d'une part de lui en dehors du temps physique, et le vieillissement est d'abord changement d'usage dans la gamme des temps, avant d'être perte d'une mémoire. On ne sait pas comment on va vieillir, et cela soulève une angoisse nouvelle, en creux dans celle de la mort: le vieillissement est la forme la plus réelle de la castration. Le vieillard ne revendique plus l'intégralité, il admet l'homme-sans, cette tension inhérente au fait de vivre, mais cherche à justifier sa propre sculpture; à se relier aux objets, même devenus internes, sachant qu'aucun fini ne peut faire terme. Comment s'étayer sur sa propre mort, expansive, ou bien, dans une posture mélancolique, sur ce seul interne ?  Ce colloque s'est érigé résolument pour endiguer la dé-liaison: "à  moi vous êtes utile", dira demain le psychanalyste au vieux, baignant dans un contre-transfert nouveau. Un seuil du corps à traverser, une psychanalyse peut-être - une métaphysique certainement - du bonheur, au risque du vieillir; mais règne et hante encore l'horreur des proches que l'on se cache toujours: vieillir, cette altérité fondamentale encore.


Si j'étais initié dans les mystères de l'art,
je saurais peut-être jusqu'où l'artiste
doit s'assujettir aux proportions reçues
Denis DIDEROT (1713-1784)

Une inscription des lésions sur la sphère cérébrale par le réductionnisme médical, les plaques font mur, le sujet âgé disparaît dans des lieux d'enfermement...i Le vieux devient ce fleuve étranger dans la ville, la Seine apparaît bien ennuyée dans la ville ce soir; la psychanalyse osera-telle cette fois le passage ? Se repensera-telle enfin au vieillir, échappant à ses ennemis de l'intérieur, après son échec dans les autres situations de frontières, trauma et psychose ? Se risquera-t-elle à l'aveu de l'océanique, du mystique, dans le grand réveil de la vieillesse ? Car Je n'est-il pas ce vieux ? Une économie, une morale retrouvée, une vertu démasquée ? Réadmettre les vieux dans la société prochaine, comme donnants la connaissance d'une chose pleine ? Vieillir, cette introduction de toujours à la connaissance et à la participation des mystères, au risque de l'oubli fatal, en retour aussi au port d'attache des enfants de l'un et de l'autre sexe ? Ou bien continuer à mourir relégué, récusé, retiré de l'autre sans pouvoir lui mourir et le vivre par extension ?
 

autour du  
Colloque international transdisciplinaire
Dynamiques du vieillissement
Université Denis Diderot Paris 7
15-17 mars 2012



Un colloque considérable. Nous sommes pour l'heure dans un club institué en laboratoire: une institution qui se tente à d'autres, et tout autant de lieux; une institution qui s'éprendrait de la dynamique qu'on lui refuse ? Les psychanalystes sont incapables d'une table ronde; mais des voix, d'abord: ce coeur "nouveau" de la société, vieillissant, est-il condensation normale ? Ou le vieillard tachypsychique se leurre-t-il à lui-même, ayant la faiblesse de croire ? L'oisiveté des corps-vieux fut autrefois objectif de société, elle signe aujourd'hui leur enfermementii, et la psychanalyse voudrait faire tomber ces murs là, comme elle a refusé de faire choir ceux de la psychose. Quid du coeur dans cette contingence du corps ? Y-a-t-il, hors des débats scientistes entrant en résistance contre l'entropie du corps-organe, une limite à l'emmagasinement des capacités psychiques ? Nomades de l'environnement, notre circulation emmagasine le réel, et nous en isole progressivement; l'énorme de notre niche écologique est contrepoint de notre mortalité. Mais, dans l'attente, la prison de retraite du vieil occident, catastrophe, n'est pas loiniii.


Nous avons tous deux vies :
la vraie, celle que nous avons rêvée dans notre enfance,
et que nous continuons à rêver, adultes, sur un fond de brouillard ;
la fausse, celle que nous vivons dans nos rapports avec les autres,
qui est la pratique, l’utile,
celle où l’on finit par nous mettre au cercueil.
Dans l’autre il n’y a ni cercueils ni morts,
il n’y a que des images de l’enfance :
de grands livres coloriés, à regarder plutôt qu’à lire ;
de grandes pages de couleurs pour se souvenir plus tard.
Dans l’autre nous sommes nous –mêmes,
dans l’autre nous vivons ;
dans celle-ci nous mourrons, puisque tel est le sens du mot vivre
Fernando Pessoa (1888-1935)



Il s'agit de déconstruire le vieillissement comme fait organique, vieillir n'est pas que défectologie. Décrit par le manque, le vieux disparaît: l'Azheimer est un construit social. Biologie déterministe du 18è siècle; restauration culturelle post-moderne des vieux ? Le non accès au travail ne doit plus être corollaire de non-accès au social. Le vieux, empêché de faire, doit transmettre; pour celà il doit être vu, il doit regagner l'image, lui qui boucle à l'objet et déjà en tient de nouvelles facettes. Mais, actuellement, en EHPAD, on esquinte nos aînés, de relations perverses et manipulatrices, face à une "PA" qui n'aspirerait plus à rien. Parfois la levée trop massive du contrôle cortical chez le vieux "dément"iv est aussi désinhibition et sexualisation des gestes; mais ce sexuel, même ordurier, salace, n'est-il pas défense contre la déliaison et le processus de mort v?Vieillir serait favoriser l'infantile, l'originaire qui persiste au gré des aléas de la vie; le processus d'individuation est a-temporel, mais le souhait d'action sur le monde, le réel, se heurte  fréquemment  au blocage des pulsions dans l'affect et la douleurvi, cette zone potentielle du travail psychanalytique; psychanalyser en deviendrait apprendre à mourirvii. Mais si l'homme préfère penser externe la cause de la mort, plutôt que de tenter de maintenir entrelacées pulsion de vie et pulsion de mort, la psychanalyse elle s'impose toujours le dualisme et la limite, le terme, refuse dans son orthodoxisme freudien de "cotardiser"viii le vieillissement, refuse l'espace thanatologique: la psychanalyse reste chimie de l'organique, elle n'a jamais vraiment abandonné la neurotica... S'il y a un être psychique, conclut d'ailleurs le maître, c'est qu'il y a un être vivant, et la psychanalyse "poserait" donc la biologie...


Voici pourtant un biochimisteix qui, lui, s'aventure au-delà. Quelque-chose encore vague, qui n'est ni  l'environnement ni le gène, et qui gouverne la longévité, est fortement suspecté par les biologistes du vieillissement. Quelque-chose que pour l'heure on nomme "combinatoire", ou "accumulation en chaîne d'événements", ou "cascade de mécanismes épigénétiques", voire... chaos ! Personne encore ce jour n'ose dire la diachronie du sujet contre la flèche du biologique; le temps de l'espèce est bien génétique, le temps de la cellule ou des protéines, oxydatif, mais quel est celui-là,  inoxydable ? Tous les temps physiques, chimiques et biologiques étant des temps d'exposition du génome à des environnements plus ou moins défavorables, ce temps-là, lui, n'est-il sensible lui qu'au vieillissement intrinsèque ? Chacun dispose, dans une globalité oxydable, déterminée par sa cuisson à l'environnement d'une part, et ses systèmes de protection propres d'autre part, mis en place de façon stochastique mais dans le cadre imposé de l'espèce, d'une part inoxydable en dehors du temps. Le vieillissement est d'abord changement d'usage dans la gamme des temps, et il n'est pas que perte d'une mémoire. La pulsion de mort reste en lieu de discussion possible avec les biologistesx, c'est la mort qui détermine la vie, il y a renégociation constante, alliage/désalliagexi, du rapport vie/mort via la sexualité. Notre vie, née selon Freud d'un bref intervalle entre deux états de mort, garde cette tentation mystérieuse du retour à l'"inorganique"; la mort interne est accumulation de déchets toxiques, qu'ils soient neuropathologiques et environnementaux et/ou psychiques; elle est nouveau fonctionnement liée à cette reconnexion à l'organiquexii, non corrélé à une perte cellulaire. Plutôt qu'un  déplacement pulsionnel externe/interne, n'est-ce pas plutôt par reminéralisation du sujet que l''environnement lui-même regagne le corpsxiii?


The Captain he was dying  but the Captain wasn't hurt
Leonard Cohen


La force du pulsionnel est-elle intacte malgré l'incorporation croissante d'objet, ou la mort survient-elle lorsque l'on n'est plus capable d'un vieillir, le maximum de réel étant incorporé ?  La santé se définit ici par l'état des instances psychiques, on n'a que l'âge de sa libido, et il n'y a pas de scanner à pulsions... Si pourtant le sujet ne croit pas à sa propre mort, le narcissisme l'en protégeant, comment vieillit sa dimension inconscientexiv ? Comment accepte-t-on de mourir, comment parfois décide-t-on de mourir par refus d'avoir tout cet autre temps devant soi ? Quand ai-je commencé à vieillir ?xv Y-a-t-il deuil possible de la jeunesse ? Vieillir, c'est vivre un rétrécissement de l'avenir, être mis à la retraite du désir, tandis que la vie s'appuyait sur un manque: il n'y a plus rien à désirer.  Dans cette dimension mélancolique du vieillissement, peut-on être quelque-part soulagé de vieillir (comme dans cette part de soulagement au sein du traumatisme de la rupture amoureuse) ? On ne sait pas comment on va vieillir, et cela peut soulever, malgré une renégociation réussie entre libido du moi et libido d'objet lors des pertes successives, une angoisse autre que celle de la mort acceptéexvi: l'angoisse de castration (qu'englobait pour Freud l'angoisse de mort) est la crainte de la perte du jouir; le vieillissement est la forme la plus réelle de la castration.


Mais l'enfant est le père de l'homme, nous sommes les enfants de l'enfant que nous avons été, et consentir à vieillir serait accepter d'être un "enfant" - mais non un Être puéril - toute sa vie, dans un fil continu diachronique qui nous garde la révélation de notre propre infantile; nous jouons toujours liés les uns aux autres par une piété naturellexvii. Si la psychanalyse est cet art dirigé de l'avènement de l'inactuel, de l'infantile, du créatif qui n'a jamais lâché le sujetxviii, il y a avec le vieillir et son moindre contrôle cortical, son moins de forme, comme une convergence et un possible, comme selon Freud - qui récusait la possibilité de l'accès des vieux à la psychanalyse - on baserait le travail thérapeutique avec le psychotique sur le fait de définir le noyau de réalité, infantile ou historique, dans son "délire", même si la rencontre analyse-vieillissement reste aussi l'occasion d'élaboration, de réactualisation de l'histoire du sujet. Le vieillard ne revendique plus l'intégralité, il admet l'homme-sans, cette tension inhérente au fait de vivre, mais cherche à justifier ou comprendre sa propre sculpture; à se relier aux objets, même devenus internes, sachant qu'aucun fini ne peut faire terme.


Jusqu'au moyen-âge, le vieux est représentation de la sagesse... et de la mémoire !! La vieillesse est un temps d'expériences inédites,  mais le sociétal actuel de la vieillesse est tentative euthanasiquexix biopolitique, via l'enfermement des "sans-plus-de-force-de-travail". Aller vers une société au noyau culturel de centenaires jeunes, une société culturelle et affective, sans artifice génétique clonal ni nanotechnologie post-humaine ? Libérée du fardeau de la sélection naturelle sur la reproduction et l'élevage, l'altération cognitive de la vieillesse, dans une certaine mesure médicalement prévenue et/ou limitée, peut faire le lit de la ré-expansion de l'affectif, par ré-autonomisation des régions sous-corticalesxx (peut-être la vieillesse nous fait-elle passer des formes à l'émotion, comme dans le tableau aveugle du pont de Monetxxi). Le vieillissement est un état intermédiaire, comme la douleur est cet intermédiaire, et qui nous tue; génétique corticale de l'espèce, enfance-vieillissement de l'affect thalamique, douleur du corps; mais un grand territoire physique n'est plus alors nécessaire pour que le psychique s'expande. Un vieillissement réussi serait-il de permettre, de favoriser, la créativité et l'affect ainsi libérés ? De remettre les ancêtres au sein de la maille empathique du collectif ? La mélancolisation actuelle des vieux n'est-elle pas que part du programme biopolitique, le corps-machine s'affaiblissant, les vieux relégués et contraints au passé, et en conséquence plutôt qu'en cause l'affaiblissement de leur mémoire immédiate ? Mais quelle est la part de la fibrille, quelle est la part de la relégation sociale dans la "maladie" d'Alzheimer, ce caveau d'un environnementxxii ? Et quelle est la part de la lutte contre la "pulsion de mort"-déliaison sociale dans  les  défenses maniaques ou paranoïaques à cet enfermement ? Le vieillissement est une question sociétale avant-tout; dire "maladie d'Alzheimer", c'est dire ce concept inavouable de "mort avant la mort" de la personne mise en institutionxxiii... Les vieux sont des survivants et non des naufragés, ils ont cette dynamique, c'est d'un génocide sans aucun choix qu'il s'agit (et peut-il être sans culpabilité ?).
Respecter l'hypochondrie ou rajouter de l'organe ? La dépression du sujet âgé est insuffisamment dépistée, traitée, et son traitement souvent uniquement médicamenteux est insuffisant. Une place ici, bien certainement, pour une écoute bienveillante. Mises en défaut d'information sur leurs pathologies et leurs traitements, les personnes âgées, chosifiées à l'établissement et à la famille, appellent le rétablissement d'un dialogue thérapeutique, qui ne soit pas exclusivement verbal, qui soit tiers initialement. Entre iatrogénie et le projet de vie de la personne, à poser en base de négociation, instaurer un espace intermédiaire de jeu où saisir la demande. L'implantation cochléaire par exemple est-elle la bonne ou esule réponse à une patiente qui suspectait une tumeur cérébrale en raison d'acouphènes ? Ou encore, une indication trop large de pace-makerxxiv, non suffisamment préparée, et qui devient incitation à plus encore de réclusion chez une personne âgée, par développement d'une phobie aux champs magnétiques; etc... Les personnes âgées sont-elles dans cette demande d'être augmentées corporellement, qui est trop souvent la seule réponse de la médecine ? Ou plutôt d'être écoutées de leur intérieur qui lui s'expand ? Ou bien souhaitent-elles  pouvoir redéployer leur désir sur quelque chose d'extérieur, sans se contracter encore sur ce corps déjà trop incorporant qui souffre ? Le déni du patient, face à certaines déficiences, ne doit-il pas être compris dans ce registre ?xxv Restée à domicile, la douleur somatique, condensation, mais aussi limite qui parlexxvi, est un mode de contact interindividuel; en institution, ce présent qui se fige, la limite absurde se retire, le temps différentiel de la douleur se décondense en démence, le lien social aboli à l'extérieur fait retour de l'intérieurxxvii, expansion interne, mort-folie douloureuse. Une mélancolie cotardesque, une hypochondrie primaire, puisqu'il n'y a plus d'extérieur ? Comment s'étayer sur sa propre mort, expansive, ou sur ce seul interne, dans une posture mélancolique ? Autrefois ce corps fut dans les épreuves ce protecteur à protéger, aujourd'hui on souhaite s'en délier, l'abandonner à la pulsion de mort, par clivage parfaitxxviii. Faut-il retravailler la libido d'objet en psychothérapie ? Réanimer et adresser la plainte autosuffisante de l'hypochondrie, pour passer l'ennui ?  Est-ce l'âge du dialogue tonico-émotionnel ? Endiguer la dé-liaison: à  moi vous êtes utile, dira le psychanalyste au vieux, baignant dans un contre-transfert nouveau. 



Les germen quittent le corps pour la reproduction, le soma disparaît. Le vieillir sera-t-il ce nouveau trans d'un corps de plus en plus recalcifié ? Une transmission sur un axe autre du temps par l'ancêtre, qui ne sera plus l'intrusxxix. Un seuil du corps à traverser, et pas forcément corrélé à la dégradation anatomique. Une extension progressive de la sphère par incorporation d'objetxxx, et/puis un vieillissement-condensation qui conduirait par la porte d'un trou noir pulsionnel à d'autres sphères ?  La psychanalyse du vieillir pourrait peut-être nous amener à une traumatologie qui ne serait plus uniquement catharsis des expériences par excès de douleur, mais aussi celle des expériences positives intenses: une mystique, sans doute, refoulée, récusée, tout-au-long de l'existence d'Homo faber. Une science à venir des grandes expériences positivesxxxi: une psychanalyse du bonheur, au risque du vieillir. Les vieux vivent une expérience hors-normexxxii, nos "bonnes pratiques" y prêteraient presque à rire s'il n'y avait là maltraitance; l'approche psychanalytique classique de ces survivants ne serait qu'application  des théories de la géométrie plane à la résolution des triangles sphériquesxxxiii. La mémoire est prudente, moyennante, pondérative, la quitter peut être oscillation entre des extrêmes; tous les survivants combattent le souvenir. Faut-il s'obstiner à une mémoire qui ne serait qu'écriture d'une histoire la plus continue possible sur  la diachronie constitutive et dynamique de l'être ?xxxiv Un récit, une dette, une délibération...xxxv; de quelle négociation plutôt est la mémoire ? La fidélité la plus exacte devient absence...xxxvi En traumatologie positive, le "Quels ont été vos moments d'intense bonheur ?" remplacera le "Que puis-je faire pour vous ?". Le monde gérontocentré à venir renforcera le  paradigme de la perte dans un monde clivé, la centralité de la vulnérabilité dans une société coopérative, et la scientificité d'une métaphysique, une "mystique",  enfin réavouable.



Oser conclure: mémoire comme génétique sont dépendants de la plasticité du sujet; dans la combinatoire molécularo-environnementale de la perturbation épigénétique de l'espèce, l'arbre neuronal entreprend des phases de réorganisations lente (croissance et vieillesse), aiguës (trauma, psychose) ou subaiguës (puberté). Nous parcourons alors tous les modes de temps, celui de l'enfance et l'imaginaire, de l'adulte et de l'apogée du symbolique, de la vieillesse en plein réel, le corps redevenant conducteur inorganique d'une psyché inclivée. Nous ne savons pas où sont les limites; une immortalité, pourquoi pas ? (une trahison, pour certains psychanalystes !) La tension persiste, extrême, entre l'abord du vieillissement personnel ("bon ça passe"), populationnel ("on sublime"), et l'articulation des deux où règne et hante l'horreur des proches que l'on se cache toujours. Vieillir, cette altérité fondamentale encore.









 

Annonce du prochain congrès
Un vieillir différentiel selon le gendre, aussixxxvii. La mère vieillissante est à la fois passive et persécutrice pour la fille, qui n'a jamais vraiment quitté la maison. Elle est impossible à satisfaire, comme l'enfant. Des chairs mêlées, incluses en abyme. 



Notes i à xxxvii sur demande à panopteric@gmail.com